Je ne connaissais pas Mad Max
avant qu’un ami m’en parle, il y a de ça plus d’un mois. C’est donc l’esprit
vierge de toute opinion que je me suis rendu au cinéma pour voir Fury Road, le
nouvel opus de la saga post-apocalyptique créé il y a 36 ans par l’australien
George Miller.
J'étais très emballé, au vu de la
bande annonce monstrueuse que j’avais vu et des critiques dithyrambiques que
j’avais lu.... Mais voilà, l'enthousiasme s'est dissipé bien vite, trop vite.
Mais ne vous y trompez pas, l’enthousiasme s’est certes vite dissipé mais la
curiosité a quant à elle persisté.
Ignorant tout de l’univers Mad
Maxien, j’ai été déçu par l’introduction du film qui n’accapare pas assez
l’attention du spectateur. Les enjeux, dramatiques notamment, sont mal
ennoncés, les personnages mal introduits et le contexte trop flou. Ainsi, j’ai
suivi l’histoire sans y adhérer réellement, et comme dirait nos voisins
britanniques : « I didn’t buy it ».
Pour en finir avec les points
négatifs du film et avant d’évoquer ses nombreuses réussites, j’ajouterai le
manque de présence de Max à l’écran. Je peux comprendre que George Miller est
pris le parti de favoriser la fraîcheur féminine, mais il n’empêche que le film
s’intitule Mad Max et que ce dernier n’apparait pas si souvent que cela. De
plus, je trouve que le personnage manque d’épaisseur. On s’attache pas vraiment
à lui et le premier rôle revient presque à Furiosa.
M’étant tout de même un peu
renseigné sur les précédents films, je pense que le film aurait également gagné
à être plus malsain et plus violent (physiquement et psychologiquement), car ça
ne l’est intrinsèquement pas tant que ça. J’ai donc le léger sentiment que ça
reste en surface, sans oser aller plus loin. Ils sont certes déguisés et
peinturlurés à la perfection mais je voulais quelque chose de plus hardcore, de
plus Rock & Roll (dédicace à la guitare crachant du feu).
Mais je ne suis pas là pour démonter Mad Max, loin de là. Car je suis sorti plutôt heureux, un peu déçu, mais globalement impressionné par l’œuvre dans son ensemble. Décors inouïs, maquillage extravagant, cascades invraisemblables, paysages extraordinaires, acteurs fantastiques et musique fabuleuse, tout est maitrisé pour faire de Fury Road une révolution cinématographique. Loin des blockbusters aseptisés et des grosses productions (Nolaniennes) assommantes, Fury Road apparaît comme une oasis au milieu du désert.
En conclusion, je ne suis pas
rentré dans le film comme je l’avais espéré. Je n’ai pas ressenti de tension
dramatique, la faute à une introduction bâclée. Cependant, j’ai globalement
apprécié cette œuvre cinématographique hors norme, dans laquelle chaque plan
est un émerveillement.
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