mardi 9 avril 2013

Ill manors


This movie has balls, and big ones!!!!! En effet, ce film n’a pas froid aux yeux et n’hésite pas à être cru et violent. Il est vrai, il est fort, il a des putains des couilles et il les pose sur la table.

Ce long métrage a été écrit et réalisé par le rappeur anglais Benjamin Paul Ballance Drew alias Ben Drew ou encore Plan B pour ce qui est de son nom de scène. On l’a surnommé l’Eminem anglais notamment à cause de ses paroles controversées qui n’hésitent pas à évoquer viol, drogue, meurtre et sexe. Le scénario est largement inspiré de ces chansons qui figurent d’ailleurs dans la BO du film (ex : Drug Dealer). Par conséquent, le film est à l’image de ses morceaux, cru et controversé.

Drogue, cul, violence, guerre de gang, il y a tous les éléments pour faire un film minable qui ne fait que survoler un sujet large et mille fois exploité, mais miracle, ce film est puissant et il vous prend aux tripes et même aux couilles. On est plus qu’un simple spectateur, on vit le film.  Le scénario est vraiment bien écrit, on suit d’abord plusieurs histoires séparées qui finissent par s’entrecouper de façon exemplaire. Ce genre de scénario est assez classique et parfois casse-gueule mais Ben Drew s’en sort à merveille pour ce qui n’est, rappelons-le, qu’un premier film. Lors de certains passages, une voix off rappe (Ben Drew chante alors ces morceaux) afin de nous conter l’histoire (notamment pour les flashbacks). Ces passages sont exceptionnels, originaux et percutants, ils vous impressionneront à coup sûr.  La fin est belle et bien écrite comme l’ensemble du film, faute de me répéter.

Les personnages sont des dealers, des camés ou des prostituées mais tous ont une personnalité développée et on ne ressent aucun vide que l’on retrouve souvent dans les films du genre. Les acteurs sont excellents, rien à dire sauf peut-être : respect ! Enfin, pour ce qui est de la réalisation, on ne peut que s’incliner devant Ben Drew car c’est du très beau travail pour une première fois. Certains plans sont magistraux et dignes des plus grands.

L’accent anglais si particulier embellie l’œuvre et rend l’expérience d’autant plus kiffante. Les « fuck » fusent à mille à l’heure. Si je reprends l’esprit du film, je n’aurais qu’une chose à dire : putain de sa mère, c’est un putain de film !!!!!!!!!!!!!

  
4/5

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