jeudi 4 avril 2013

Perfect mothers

Filmez un paysage paradisiaque, de préférence une plage de sable blanc en Australie, ajoutez en fond un petit peu de piano et accompagnez le tout d’un scénario un peu dérangeant mais dont les dialogues et les intrigues sont pourtant très convenus et vous obtenez à coup sûr Perfect Mothers. 

Ce film se veut perturbant, troublant, mais il est malheureusement très entendu, très conventionnel et très banal. Les dialogues sont plus plats que la platitude et les situations pouvant être intéressantes sont toujours très évasives. Lorsque l’on croit tenir un semblant de drame et d’intrigue, Anne Fontaine se défile et nous colle des plans silencieux qui n’apportent rien. Tout cela est très dommage car l’on sent qu’il manque peu de chose pour que le film devienne vraiment intéressant. Il eut fallu que la réalisatrice française approfondissent les relations entre les personnages principaux car à aucun moment on a de réelles et profondes conversations, tout se passe comme si tout était normal.    

Pour ce qui est des acteurs, Naomi Watts et Robin Wright sont biens sans être transcendantes et leurs fils par contre sont plutôt mauvais. Ils ne montrent aucune émotion et aucun caractère, seul Xavier Samuel parvient tant bien que mal à s’en sortir avec un regain de personnalité vers la fin. Bref, le casting ne sauve pas les meubles.      

Ce film n’est pas mauvais, il est juste ennuyeux. On s’attend à quelque chose d’excitant, quelque chose qui irait, enfin, au-delà du politiquement correct mais on se retrouve face à un long métrage artificiel, classique et même parfois factice. Tout cela est simplement dommage. 


2/5

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