dimanche 7 avril 2013

The host


The Host est un film de monstre type Alien mais qui parvient pourtant à dynamiter les codes du genre. En montrant dès les premières minutes du film et en pleine lumière le monstre phare, le film prend à contre-pied l’usage qui voudrait qu’on laisse planer le mystère. A cela s’ajoute un burlesque propre au cinéma coréen qui entre en parfaite contradiction avec le genre mais qui finalement se marie parfaitement à l’ensemble. The Host est une OCNI (œuvre cinématographique non identifiée) brillante et entrainante.

Le film met en scène une famille coréenne habitant sur les rives du fleuve Han qui voit soudainement surgir de l’eau, un montre mutant massacrant tout sur son passage. Ce dernier capture la benjamine de la famille et son père, son oncle, sa tante et son grand-père vont alors tout faire pour la retrouver, persuader qu’elle est toujours en vie.

Avec un scénario parfaitement ficelé, ce long métrage peut s’inscrire d’office dans la cour des (grands) films à suspense. On est tenu en haleine par l’histoire qui jouit d’un certains nombres de rebondissements et à cela s’ajoute un coté burlesque très spécial. La famille est tout simplement une famille de loseur. Le père est un imbécile heureux qui ne cesse de s’endormir, l’oncle est un diplômé au chômage, la tante est une tireuse à l’arc qui rate la médaille d’or car elle met trop de temps à tirer et le grand-père est un simplet franchement idiot sur les bords. Au final, le seul personnage doté de bon sens est la petite fille qui se fait capturer.

En résumé, ce film impressionne par son originalité, associant situations risibles et suspense haletant. De plus, il bénéficie d’une fin belle et simple qui ne bascule pas dans la happy-ending façon américaine    


3.5/5

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