Hellboy

Je ne pensais pas dire cela d’un film qui ne date que de 2004, mais le film fait déjà un peu daté. Les effets spéciaux et la CGI sont de qualité, mais on est parvenu depuis, comme pour les Avengers ou La planète des singes, à obtenir des rendus de bien meilleure qualité. Mais cela ne vient pas entamer pour autant la qualité du film.

La réputation de Guillermo Del Toro n’est désormais plus à construire. Avec son magnifique Labyrinthe de Pan, ainsi qu’Hellboy I & II, le réalisateur mexicain à prouver qu’il était un cinéaste visionnaire. C’est d’ailleurs cette réputation solide et partagée qui lui a permis d’obtenir la réalisation de Pacific Rim en 2013. Un blockbuster au scénario original comme on n’en voit pas souvent #reboot #remake #sequel #prequel. Un blockbuster qui m’avait laissé sur ma faim mais donc j’avais apprécié la démarche artistique.

La réalisation de Guillermo Del Toro est la principale qualité du film. Les décors sont magnifiques, à la fois inquiétants et séduisants. Les transitions sont soignées et on a vraiment la sensation d’être devant un travail accompli. Le ton légèrement ironique et second degré qui parcourt l’ensemble du film est très agréable. Ron Pearlman, que je connais principalement pour être un biker sans foi ni loi dans Sons of Anarchy, délivre une très bonne interprétation d’Hellboy, jouant ce monstre adulte qui refuse de grandir.

Hellboy est un film de super-héros rafraichissant.  

3.5/5