vendredi 24 juillet 2015

Kick-Ass




Je dois avouer que j’ignorais encore l’existence de Matthew Vaughn en ce début d’année 2015. Mais en 6 mois, le talent de Matthew m’est apparu très clairement. En février, je me rendais vierge d’esprit au cinéma pour voir Kingsman : services secrets, qui s’est avéré être l’un de mes films préférés de 2015, pour ce début d'année. Qui est à la réalisation et au scénario ? Dois-je vraiment le préciser ! Mon affection pour les films de super-héros s’étant considérablement développée en 2015, j’ai été amené à voir X-Men le commencement, et là encore on retrouve Mr Vaughn à la réal et au scénar. Magique, sachant que reprendre la franchise des mutants était un pari audacieux. Un pari gagné par Matthew. Voulant peut-être pas s’enfermer dans le monde des X-Men et de la FOX, ou ne bénéficiant peut-être pas du soutien de ce dernier, peu importe, Matthew n’a collaboré qu’au scénario du deuxième X-Men. Encore une réussite pour le britannique.

Ce background à l’esprit, je me suis attaqué à Kick-Ass qui répondait parfaitement à mes attentes du moment : un mélange de X-Men et de Kingsman avec le même réalisateur aux manettes. Et mon dieu que je n’ai pas été déçu. Mon respect envers Matthew Vaughn, peu importe ces prochains dérapages #producteurdes4fantastiques, est à jamais ancré. Car Kick-Ass c’est de la bombe. C’est de l’action, de l’humour, des punchlines, et des situations improbables, le tout sur une bande originale tenant du génie, ou du moins du talent vous en conviendrez.

Kick-Ass ça commence comme Superbad (Supergrave) et ça finit comme Kingsman. Ça passe d’ailleurs très vite en mode Kingsman. Car disons-le clairement, Kick-Ass est un Kingsman en costume. Quoi que dans Kingsman ils sont aussi en costume, donc en fait c’est pareil. Ou alors c’est Kingsman qui est un Kick-Ass en costume si on veut être chronologique. Bref vous m’avez compris. Matthew Vaughn, dans les deux, nous démontre par A plus B, qu’il maitrise à la perfection l’art du film d’action moderne, rapide, brusque, brutal, condensé, comique et surtout qui ne néglige pas les scènes de développement et les personnages. X-Men le commencement était un parfait exemple de ce style, tout en gardant les attentes d’un blockbuster. Car il n’y a pas tant de scènes d’action que cela dans le premier X-Men.

Comme pour Kingsman, Matthew s’entoure d’un casting quelque peu inattendu mais qui marche parfaitement. On retrouve en héros du film un jeune britannique, qui, il faut le dire, à une gueule ! Le coup de poker de Kick-Ass, un peu à la sauce L.Jackson #kingsman est personnifié par Nicolas Cage. Et mon dieu que cet acteur est un mystère #abed #community. Personne ne peut vraiment répondre à la question : Nicolas Cage est-il un bon acteur ? Certes il a fait beaucoup de merdes, de chèques encaissés peut-être aussi, mais quand il veut, il peut. Son rôle de Big Daddy est déjà incroyable, mais son interprétation est géniale, surtout dans sa relation avec sa fille.

On ne manquera pas de préciser également que la réalisation est millimétrée au poil de cul. Les plans sont vraiment beaux et les effets de caméra toujours bien sentis. Le film nous offre également de nombreuses scènes d'action de très grande qualité. On n'est peut-être pas au niveau de la scène de l'église dans Kingsman qui était à un niveau de maitrise et de perfection assez élevé (normal le film est plus récent), mais les scènes de l’entrepôt (2) et celle de la bibliothèque sont quand même assez jouissives. 

#NowSwitchToKryptonite
#GoToRobinsRevenge
#FuckThisShitImGettingTheBazooka


Rien de plus à dire, Matthew régale. 

5/5

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