Hugo Cabret est comme un cadeau de noël de notre enfance. Il enchante,
berce et ravi. On s’en délecte et on en redemande, impatient d’être à l’année
prochaine. De plus, son atmosphère évoque étrangement la période du sapin et
des guirlandes sans, pourtant, la mentionné. Enfin son propos, entre rêve et
machinerie, nous renvoie tout droit dans la magie de l’enfance. Ce film est à
la fois magique et poétique.
On est à des années lumières des guns
de Gangs of New York, des mafiosos de
Casino et des Affranchis ou encore de la psychose de Shutter Island. Très loin en effet, car Scorsese nous livre ici une
œuvre simple, humble et pourtant si magique et si belle. Pas besoin de
scénarios alambiqués à la Christopher Nolan pour faire un grand film, c’est
parfois la beauté du propos et le message transmis qui capte l’attention du
spectateur.
Mon attention fut conquise dès
les premières minutes du film notamment grâce à une scène d’ouverture
magistrale, nous transportant dans les rouages d’une gare parisienne des années
30, le tout à la rencontre d’un petit garçon étonnant. Ici aucun synopsis, je
vous laisse profiter de l’histoire qui s’intéresse aux débuts du cinéma. Scorsese
fait fleurir un scénario sans fioritures mais avec des engrenages bien huilés. Entre
orphelinage et espérance de l’ère industrielle, il se sert de thèmes visités et
revisités par les intellectuels du XIX siècle pour produire une œuvre de toute
beauté.
Le décor artificiel de ce Paris
de 1931 en gênera surement et, malheureusement, les empêchera de s’émerveiller.
Pour ceux qui voudront y croire (comme moi), ils se laisseront alors bercer par
la douceur de la lumière. Les acteurs ne sont pas transcendants mais servent
parfaitement le film. Le petit Asa Butterfield est surprenant et sans être
exceptionnel, il nous convint. Enfin, le film s’agrémente de petites scènes
très agréables entre personnages secondaires bien choisis.
Vous l’aurez compris ce film est
un cadeau pour petit mais surtout pour grand. Il émerveillera les personnes de
tout âge si tant est que ces dernières veuillent rêver.
4/5
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