samedi 16 mars 2013

Hugo Cabret

 
Hugo Cabret est comme un cadeau de noël de notre enfance. Il enchante, berce et ravi. On s’en délecte et on en redemande, impatient d’être à l’année prochaine. De plus, son atmosphère évoque étrangement la période du sapin et des guirlandes sans, pourtant, la mentionné. Enfin son propos, entre rêve et machinerie, nous renvoie tout droit dans la magie de l’enfance. Ce film est à la fois magique et poétique.     

On est à des années lumières des guns de Gangs of New York, des mafiosos de Casino et des Affranchis ou encore de la psychose de Shutter Island. Très loin en effet, car Scorsese nous livre ici une œuvre simple, humble et pourtant si magique et si belle. Pas besoin de scénarios alambiqués à la Christopher Nolan pour faire un grand film, c’est parfois la beauté du propos et le message transmis qui capte l’attention du spectateur.

Mon attention fut conquise dès les premières minutes du film notamment grâce à une scène d’ouverture magistrale, nous transportant dans les rouages d’une gare parisienne des années 30, le tout à la rencontre d’un petit garçon étonnant. Ici aucun synopsis, je vous laisse profiter de l’histoire qui s’intéresse aux débuts du cinéma. Scorsese fait fleurir un scénario sans fioritures mais avec des engrenages bien huilés. Entre orphelinage et espérance de l’ère industrielle, il se sert de thèmes visités et revisités par les intellectuels du XIX siècle pour produire une œuvre de toute beauté.

Le décor artificiel de ce Paris de 1931 en gênera surement et, malheureusement, les empêchera de s’émerveiller. Pour ceux qui voudront y croire (comme moi), ils se laisseront alors bercer par la douceur de la lumière. Les acteurs ne sont pas transcendants mais servent parfaitement le film. Le petit Asa Butterfield est surprenant et sans être exceptionnel, il nous convint. Enfin, le film s’agrémente de petites scènes très agréables entre personnages secondaires bien choisis.

Vous l’aurez compris ce film est un cadeau pour petit mais surtout pour grand. Il émerveillera les personnes de tout âge si tant est que ces dernières veuillent rêver.     

4/5

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire