Orange is the new black est une
série américaine dont le premier épisode fut diffusé il y a seulement 4 mois
sur la chaine Netflix. Elle est composée de 13 épisodes de 50 minutes qui
retracent la vie courante d’une prison pour femmes. Le synopsis est
simple : Piper Chapman, fille de bonne famille et fiancée, se retrouve
emprisonnée pour 15 mois pour un délit qu’elle a commis 10 ans auparavant lors
d’une aventure lesbienne avec une dealeuse de drogue.
L’originalité de la série tient
bien évidemment, et vous l’aurez compris, à la présence du sexe féminin. On est
loin de la violence dure et masculine d’OZ. Je ne dis pas que vous ne trouverez
pas lames, tournevis et autres armes blanches dans Orange is the new black mais
leur utilisation est beaucoup plus réduite et le traitement des conflits est un
tant soit peu différent.
La série est prenante car elle
nous emmène à la rencontre de personnages farfelus mais attachants. Ainsi, vous
y découvrirez un transsexuel, de nombreuses droguées, une prof de yoga, une
nonne et j’en passe. On apprend à connaitre chaque détenue, notamment grâce à
des flashbacks. En effet, chaque épisode s’attache à nous faire découvrir le
passé d’un des personnages et le pourquoi de sa présence en prison. Un schéma
souvent utilisé dans ce genre de show mais toujours apprécié. On peut tout de
même se plaindre légèrement de la rapidité des flashbacks et du manque
d’approfondissement de ces derniers (parfois).
D’âge et d’origine différente
l’ensemble des détenus forme un tableau cohérent. Vieux, jeunes, noires,
hispaniques, blanches toutes vivent conjointement et chacune essaye de trouver
sa place. On voit se construire et se défaire des groupes, des relations, des
communautés et on suit tout cela avec plaisir.
Mais les criminelles ne sont pas
les seules actrices de la série, les gardiens jouent également un rôle
important. Deux d’entre eux deviennent des personnages récurrents et leur
relation avec les prisonnières font gagner en intensité à la série.
Le plus intéressant reste tout de
même de suivre l’évolution de l’héroïne Piper Chapman. Son image de fille sage
et rangée ne peut survivre au sein de la prison et elle va donc devoir
s’endurcir pour ne pas se faire marcher dessus. Sa mutation est
particulièrement bien amenée jusqu’à un final assez stupéfiant.
Cette série n’a rien
d’exceptionnelle. Elle n’est pas fondamentalement innovante, elle n’est pas
bouleversante, elle ne sera jamais un cador qui déchaînera les foules à la Breaking Bad
mais elle est juste bien, et très agréable à regarder.
3.5/5
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire