Je pense pouvoir dire que cette
série est la série la plus hilarante qui m’est jamais été donnée de voir !
Est-ce pour cela la meilleure série comique à mes yeux ? J’aurais du mal à
l’affirmer car elle est un objet comique non identifié qu’il est très difficile
de comparer à des mastodontes comme Friends ou Scrubs. L’une des principales
différences qui rend la comparaison dangereuse et pour le coup inutile est que
IASIP est composée en grande partie d’épisodes « presque »
indépendants tandis que Friends ou Scrubs (mes autres références en termes de
séries comiques vous l’aurez aisément compris) sont plus dans la continuité.
Bien évidemment, il y a de tout de même un fil directeur dans IASIP et ainsi on
voit l’évolution des personnages et certaines intrigues se déroulent sur
plusieurs épisodes voire saisons.
Mais alors en quoi IASIP est un objet comique non identifié ?
Tout d’abord, tous les personnages principaux de la série sont, sans exception,
des gros losers ! Mais en plus de ça, ils sont cruels, bêtes, méchants, mal
honnêtes, lâches, narcissiques, égoïstes et je m’arrête là car vous avez compris
où je voulais en venir. Ce sont des anti-héros à la limite de la perfection. Ils
tiennent tous ensemble un bar, plutôt un trou à rats, dans la ville de Philadelphie.
Chaque épisode est l’occasion de délires plus fous les uns que les autres. Vous
allez littéralement être sur le cul en voyant ce qu’ils peuvent imaginer et
surtout jusqu’où ils peuvent aller ! Pour faire simple, la limite est tout
simplement inexistante et les sujets abordés confinent au grand n’importe quoi.
Alcoolisme, avortement, armes à feu, sexisme, religion, harcèlement sexuel ou
encore sniffage de colle sont autant de sujets abordés avec une désinvolture et
un degré d’humour inouï.
Il est bien évidemment impossible de parler d’IASIP sans
évoquer les acteurs-réalisateurs incroyables. Le réalisateur et acteur Rob
McElhenney (Mac) est un fan de karaté qui n’a jamais pris une leçon mais qui
reste persuadé de sa maitrise des arts martiaux. Glenn Howerton (Dennis) qui
participe à l’écriture de la plupart des épisodes est un dragueur égocentrique
et antipathique. Charlie Day (Charlie), aussi scénariste de certains épisodes,
a explosé aux yeux des américains grâce à cette série où il joue un sniffeur de
colle complétement obsédé par une serveuse qui ne sortira jamais avec lui. Pour
finir nous avons la useless mais extraordinaire Kaitlin Olson (Dee) !!! La
saison 2 verra arriver Danny DeVito qui donnera à la série une tout autre dimension
(beaucoup plus frapadingue si cela est possible).
Borderline, déjanté voilà deux adjectifs qui caractérisent
parfaitement l’esprit de la série. Pour profiter pleinement du show il vous
faudra adhérer aux délires loufoques de cette bande d’amis mais une fois dans
le « trip » le voyage sera, je vous l’assure, inoubliable et les
rires garantis. Pour l’amour de Dieu (ou de moi si vous préférez),
regardez cette série et surtout faîtes tourner car cette sitcom se doit d’être
plus connue et de figurer en haut des TOP (dont elle est pour l’instant absente
sauf pour les initiés).
Le grand Jacques (Brel qui d'autre !!!) disait très justement dans une de ces interview : "La bêtise est la mauvaise fée du monde, c'est la sorcière du monde. Il n'y a pas de gens méchants, il y a des gens bêtes". Cette citations s'applique complètement à cette série. Les personnages sont méchants mais simplement parce qu'ils sont fondamentalement bêtes.
5/5