lundi 16 mars 2015

Inherent Vice


Paul Thomas Anderson s’est visiblement pas pris la tête pour faire son film alors je ne vais pas me prendre la mienne pour faire ma critique. Pour faire simple, c’est long et brumeux. Long parce que ça dure 2h30 sans jamais nous emballer, enchainant personnages peu approfondis et sous-intrigues inintéressantes. Et brumeux parce que l’histoire flirte avec l’incompréhension et la photographie alterne nuage de poussière, brouillard, nuit trouble et autres nébulosité en tout genre.  

Mais bon, le film a tout de même quelques succès à mettre dans sa besace. Au titre des réussites, on peut relever un Joaquin Pheonix grandiose en détective privé défoncé H24, avec sa gueule mémorable tout droit calquée sur celle de Danny Masterson dans l’excellente série That ‘70s Show. On peut également noter un humour savoureux fait de fulgurances délirantes et de plaisanteries souvent sexuelles et absurdes. Enfin, et ça va faire léger me direz-vous comme réussite, en grand fan de Neil Young que je suis, j’ai été enchanté en entendant les premières notes de Jouney Through the Past.

En somme, c’est ni bon, ni mauvais, c’est juste bof et complétement oubliable. Paul Thomas Anderson livre une oeuvre plate, très et trop longue, sans grand intérêt et dont les quelques bonnes idées sont plombées par un ennui mortel et l'impression de n'être, à aucune moment, rentré dans le trip.

2.5/5

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire