mercredi 12 août 2015

Zack and Miri make a porno



















Zack and Miri make a porno est une comédie sous notée et peu connue, à raison puisqu’elle est sortie directement en DVD en France. Un choix cependant compréhensible vu le contenu pornographique du film. Bien évidemment, elle s’adresse à un public très ciblé, un public friand d’humour cru, primaire et pas vraiment subtil. A l’instar de The Interview, elle repose principalement sur des blagues sexuelles et scatos, avec en tête d’affiche le porte-drapeau du genre, Mr Seth Rogen.

Vous voilà donc averti, il vous faudra aimer Seth Rogen, aimer l’humour gras et pas franchement fin et aimer le porno ! Les amoureux de l’humour subtil et intelligent, passez votre chemin, où débranchez votre cerveau pour 1h45. Le film surfe sur la vague maintenant mainstream de l’humour ultra référencé. Vous aurez donc votre dose de lynchage hollywoodien, de clins d’œil et de références ouvertes sur la culture contemporaine. #StarWhores

Mais le film rentre aussi dans cette catégorie de comédies légèrement absurdes qui inondent depuis le XXIème siècle la sphère comique. Une mode lancée par Wet Hot American Summer en 2001 qui marquait notamment les débuts au cinéma de Paul Rudd et Bradley Cooper. Une comédie longtemps décriée lors de sa sortie qui s’est pourtant transformée comme un classique du genre, influençant tout une nouvelle vague d’humour et d’humoristes.

Le casting est l’une des forces majeures de la comédie, et ce dernier est plutôt bien choisi. Seth Rogen partage l’affiche avec la belle Elizabeth Banks, qui apparaissait déjà dans Wet Hot American Summer. Mais c’est encore une fois Craig Robinson, à la manière d’un Michael Peña dans Ant-Man, qui vole un peu la vedette. Présent dans de multiples comédies américaines en tant que second rôle, il est souvent très drôle. Comme par exemple en DJ dans la comédie The Goods : Live Hard, Sell Hard, divertissement de bonne facture qui met en scène Jeremy Piven dans un rôle très proche de son Ari Gold made in Entourage.

Bref, c’est pas fin mais ça passe bien.  

3.5/5

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