vendredi 28 août 2015

Comment tuer son boss ? 1 & 2



 
Actuellement dans ma période « humoristique », je binge-watch un nombre incalculable de comédies (majoritairement américaines) et de sitcoms en tout genre. Dans cette recherche du fou rire sous-évalué, de la dérision sous-estimée et du sarcasme sous-coté, j’essuie malheureusement de nombreux échecs. Cependant, Comment tuer son boss ? 1 & 2 ne font pas partie de ces fiascos que l’on aurait préféré ne pas voir.

Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas écrit, Horribles Bosses 1 & 2 (encore une traduction qui dessert le film à mon avis) ne sont pas des films géniaux, inventifs et hilarants. Ce sont des comédies honnêtes qui font figure de divertissement de qualité au milieu des innombrables daubes que l’on nous propose chaque année. Il a bien sûr bien mieux qu’Horrible Bosses mais il y a surtout bien pire.

Tout d’abord, le film jouit d’un casting de qualité. Le trio d’acteurs principaux est plus qu’honorable. Ainsi, on retrouve Charlie Day, acteur de la désopilante série It’s always sunny in Philadelphia, Jason Bateman, acteur de l’hilarante série Arrested Development (critique à venir) et enfin Jason Sudeikis, nouveau visage de l’humour américain. L’alchimie entre les trois acteurs est plutôt bonne et agréable à regarder, ce qui est déjà une source de satisfaction. Mais le casting est doublement bon quand on se penche sur les rôles secondaires. En effet, on retrouve Kevin Spacey en patron exécrable, Jennifer Aniston en bombe atomique, Colin Farrel en boss égocentrique et Jamie Foxx en… noir. Vous prenez quasiment les mêmes pour le second opus en remplaçant Colin Farrel par Christoph Waltz.

Les deux opus sont constitués de quiproquos, de répliques plutôt fines, de gags moins fins mais pas forcément mauvais, de bonnes idées pour un résultat plutôt réjouissant. Ce genre de film (buddy movies) est un prétexte à l’enchainement de situations surréalistes et improbables, que ce soit du fait de la bêtise des protagonistes ou d’un contexte inédit. Ainsi, contrairement à la critique générale, j’ai personnellement préféré le second volet qui se veut plus délirant et insensé. Je reproche au premier opus, dans une certaine mesure, d’être trop calme, de ne pas assez verser dans l’extravagant et le déraisonnable.

Bref, les deux films sont suffisamment courts pour ne pas ennuyer, et suffisamment sympathiques pour qu'on ne regrette pas le temps qu'on y a consacré.

3/5

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