« Tout est lié dans notre
univers, chaque acte, chaque relation, dépend du passé et a un impact sur le
futur » : voici le thème de ce film. A oui, et aussi, le film se déroule
sur 5 siècles entremêlant 6 histoires et n’hésite pas à faire des sauts temporels incessants.
Pour certains, Cloud Atlas sera un chef d’œuvre au message transcendant. Pour beaucoup, il restera une expérience visuelle plaisante et belle (d’autant plus s’il est vu au cinéma). En revanche, pour les derniers, il aura l’effet d’une trop longue cure de désintoxication et se résumera à une œuvre trop alambiquée et par conséquent ennuyeuse, assommante et pénible.
Je n’appartiens pas à la première catégorie car je n’adhère pas au message du film. Rassurez-vous, je ne le trouve aucunement stupide, absurde ou niais, ce n’est simplement pas ma tasse de thé. Ce long métrage est trop prétentieux et trop compliqué à mon goût car quoi qu’on en dise, le propos du film n’est pas nouveau et il a déjà mieux été abordé.
Mais alors à laquelle des deux dernières catégories appartiens-je ? Ceux qui me connaissent un peu, vont me rangez d’office dans la dernière… Suspens… Mais, étonnamment, je suis un fervent défendeur de la deuxième. Cloud Atlas est le genre de film qu’il ne faut pas essayer de comprendre entièrement et ça je m’y suis résigné très tôt. Il ne faut pas décortiquer ces œuvres-là sinon il y a de grandes chances pour que vous passiez un mauvais moment et que vous en sortiez quelque peu frustré voire passablement énervé.
Pour passer un bon moment, il faut simplement se laisser porter et profiter de chaque scène sans forcément chercher à savoir ce qu’elle peut apporter. Partant de ce principe, on découvre de très bons passages à l'image souvent très belle et on se surprend même à rire. Les 6 récits ont chacun un style très définit (historique, SF, comique) et sont de grande qualité. Si aucun ne peut faire un film à lui seul, ils s'accordent tous pour faire un long métrage très réussi. J'ai tout particulièrement apprécié l'histoire du pianiste avec cette ambiance britano-romantique raffinée. Les sauts temporels, parfois trop proches les uns des autres et ne laissant pas le temps de profiter, sont cependant impeccables. On voit une porte se fermer dans un monde et une s'ouvrir dans une autre, c'est assez stimulant.
On n’apprécie également les déguisements et le maquillage qui rendent la chasse aux acteurs difficile, intéressante et plutôt amusante. Tom Hanks est méconnaissable et plutôt brillant en écrivain prétentieux, tandis que Jim Broadbent est remarquable en Cavendish. Enfin, la beauté des images rend l'expérience visuelle excitante, avec un prix spécial pour l'histoire SF de Somni.
J’étais partie voir se film de 2h45 pour le dégommer en beauté et me voici plutôt content. C'est une œuvre cinématographique plaisante qui, contrairement à ce que l'on pourrait penser, ne paraît pas excessivement longue.
Pour certains, Cloud Atlas sera un chef d’œuvre au message transcendant. Pour beaucoup, il restera une expérience visuelle plaisante et belle (d’autant plus s’il est vu au cinéma). En revanche, pour les derniers, il aura l’effet d’une trop longue cure de désintoxication et se résumera à une œuvre trop alambiquée et par conséquent ennuyeuse, assommante et pénible.
Je n’appartiens pas à la première catégorie car je n’adhère pas au message du film. Rassurez-vous, je ne le trouve aucunement stupide, absurde ou niais, ce n’est simplement pas ma tasse de thé. Ce long métrage est trop prétentieux et trop compliqué à mon goût car quoi qu’on en dise, le propos du film n’est pas nouveau et il a déjà mieux été abordé.
Mais alors à laquelle des deux dernières catégories appartiens-je ? Ceux qui me connaissent un peu, vont me rangez d’office dans la dernière… Suspens… Mais, étonnamment, je suis un fervent défendeur de la deuxième. Cloud Atlas est le genre de film qu’il ne faut pas essayer de comprendre entièrement et ça je m’y suis résigné très tôt. Il ne faut pas décortiquer ces œuvres-là sinon il y a de grandes chances pour que vous passiez un mauvais moment et que vous en sortiez quelque peu frustré voire passablement énervé.
Pour passer un bon moment, il faut simplement se laisser porter et profiter de chaque scène sans forcément chercher à savoir ce qu’elle peut apporter. Partant de ce principe, on découvre de très bons passages à l'image souvent très belle et on se surprend même à rire. Les 6 récits ont chacun un style très définit (historique, SF, comique) et sont de grande qualité. Si aucun ne peut faire un film à lui seul, ils s'accordent tous pour faire un long métrage très réussi. J'ai tout particulièrement apprécié l'histoire du pianiste avec cette ambiance britano-romantique raffinée. Les sauts temporels, parfois trop proches les uns des autres et ne laissant pas le temps de profiter, sont cependant impeccables. On voit une porte se fermer dans un monde et une s'ouvrir dans une autre, c'est assez stimulant.
On n’apprécie également les déguisements et le maquillage qui rendent la chasse aux acteurs difficile, intéressante et plutôt amusante. Tom Hanks est méconnaissable et plutôt brillant en écrivain prétentieux, tandis que Jim Broadbent est remarquable en Cavendish. Enfin, la beauté des images rend l'expérience visuelle excitante, avec un prix spécial pour l'histoire SF de Somni.
J’étais partie voir se film de 2h45 pour le dégommer en beauté et me voici plutôt content. C'est une œuvre cinématographique plaisante qui, contrairement à ce que l'on pourrait penser, ne paraît pas excessivement longue.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire