Des voleurs, Interpol, des
conflits politiques et de la fausse monnaie, le château de Cagliostro aborde
beaucoup de thèmes très ancrés dans la réalité et très loin de l’imaginaire
Miyazakesque qui nous fait en temps normal adorer ses films. Pourtant voilà, ce
film est bijou et il n’a pas à rougir de ses successeurs. Œuvre de jeunesse de
Miyazaki, Le château de Cagliostro est un film incroyable. C’est un film d’aventure
intemporel qui ne manquera pas de marquer petits et grands.
Si les monstres extraordinaires de Nausicaa, Chihiro ou Totoro sont absents, ce long métrage reste pourtant un
Miyazaki pour bien des raisons. Tout d’abord on retrouve les mimiques des
personnes que l’on affectionne tant (je pense notamment aux rires). Ensuite,
bien que très réaliste, le film garde ce surréalisme qui résout des situations
parfois insolites. Enfin, on a une histoire à dormir debout qui fait de loin
penser au château dans le ciel, avec princesse et trésor caché.
Parlons en un peu d’ailleurs de
l’histoire. Miyazaki nous sort ici un scénario en béton avec moult
rebondissements et tours de passepasse. Le château de Cagliostro surprend et
même enchante à la fin, tel un vrai Miyazaki. Edgar, sorte d’Arsène Lupin, est
un personnage haut en couleur qui apporte au film ce côté amusant jamais très
loin dans la filmographie du maitre de l’animation japonaise.
Le château de Cagliostro est une
œuvre complète. Dommage qu’elle passe inaperçu auprès du grand public et que
seuls les vrais fans de Miyazaki ait la chance de la découvrir. En tout cas au
vu ce petit chef d’œuvre, on comprend aisément la grande carrière qui attendait
le roi de l’animation.
4.5/5
Hey, c'est Edgar ! Le dessin animé a bercé mon enfance, il me faisait trop rire. Je ne savais pas qu'il était le héros d'un film, va falloir que je découvre ça.
RépondreSupprimer