Nous voici en Juillet. Bientôt les feux d’artifice
illumineront le ciel tricolore. Mais début juillet, c’est aussi le signe que la
moitié de l’année 2015 est maintenant derrière nous. Il est donc logique de
faire un point de mi-année. Mes lecteurs réguliers (et les plus occasionnels
également) ne seront rendus compte que j’ai passé une majeure partie de mon
début d’année à me rendre dans les salles noires pour me gaver de blockbusters,
parfois indigestes #JurassicWorld. Un choix que j’explique dans ma critique de
La planète des singes : l’affrontement. Mon classement sera donc le reflet
de cette politique.
1 – Réalité de Quentin Dupieux
Chacun sait que je suis un grand fan de
l’œuvre cinématographique de Dupieux dans son intégralité. C’était donc avec
impatience que j’attendais la sortie de Réalité. Et mon dieu que je n’ai pas
été déçu. Réalité est sûrement le long métrage le plus abouti et le plus
maîtrisé de Quentin Dupieux. On y retrouve tous les rouages absurdes de son
cinéma de même qu'une BO électro dont seul lui détient le secret, mais à cela
s'ajoute une mise en scène et une photographie remarquables ainsi qu'une
narration complexe et autoritaire.
2 – Vice Versa de Pete Docter
Vice Versa est un film pour tout
le monde. Les enfants (pas trop petits) pourront apprendre beaucoup de choses
de façon très ludique. Ce film pourra surement aider certains d’entre eux à
comprendre et à gérer leurs émotions lors de moments importants de leur jeune
vie. Les adultes ne seront pas en reste non plus, et pourront profiter d’une
écriture et d’un scénario de grande qualité, sans oublier un humour
omniprésent. Vice Versa est un film innovant. Il place définitivement les
Studios Pixar au panthéon et les sacre rois du cinéma d’animation, comme on
aimerait toujours le voir. C’est-à-dire un film intelligent, intriguant,
intéressant et vivant.
3 – Kingsman : Services Secrets de Matthiew Vaughn
Sorti de nulle part, Kingsman, grâce à un très bon bouche à
oreille, s’est fait la part belle du début d’année. Matthew Vaughn prouve qu’il
sait admirablement bien réaliser un film d’action, Kingsman venant succéder à l’excellent
X-Men First Class déjà réalisé par Matthew Vaughn. Kingsman est un film
couillu, n’ayant aucune prétention, mais qui révolutionne parfaitement le genre
du film d’espionnage. Nourri à l’humour anglais, le film est un succès. Il nous
offre d’ailleurs l’une des plus belles scènes de ce début d’année
#churchbloodbath
4 – Avengers, l’ère d’Ultron de Joss Whedon
Mon amour pour le MCU n’est plus à prouver. C’est donc
inévitablement que le second opus des Avengers figure dans mon top de mi-année.
Contrairement à la majorité de la critique, j’ai trouvé ce second volet
meilleur que le premier, parvenant merveilleusement bien à nous introduire de
nouveaux personnages, ou développer des anciens, tout en conservant une
cohérence globale avec le reste de l’univers Marvel. Mais Avengers l’Ere d’Ultron, c’est
avant tout les retrouvailles avec nos super héros préférés et le film l’a bien
compris. Un bon résumé pourrait se définir ainsi : Baston, vanne, baston,
vanne, développement de personnages, baston, vanne, baston, vanne, introduction
de nouveau personnages, baston, vanne, baston, vannes,
bastonnnnnnnnnn !!!!
5 – Mad Max Fury Road de George Miller
Initialement Mad Max Fury Road ne
devait pas faire partie de ce classement, sa place étant réservée à l’excellent
film Les nouveaux sauvages. Cependant, force est de constater que Mad Max 4 est
un bijou cinématographique qui a sa place dans tous les classements de l’année
2015 quel qu’il soit. Mad Max 4 est un film qui marquera à jamais l’année 2015
de son empreinte. C’est le genre de film qui inspirera toute une nouvelle ère
de film d’action. C’est un événement historique. C’est aussi et surtout un 4ème
volet d’une franchise qui ne se ramasse pas. Et c’est notable en cette année
2015 quand on voit le manque de travail et d’inspiration de Terminator Genesys
ou Jurassic World.
Partant à Oslo du mois d’Aout au
mois de Décembre, mon rythme en terme de critiques de sorties ciné risque de
ralentir. Même si j’ai bonne espoir de trouver mon compte à Oslo.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire