A l’instar de Hello my name is Doris, Don’t think twice est sorti aux
Etats-Unis dans un relatif anonymat. A New-York, le film ne fut projeté que
dans un cinéma. Cependant, le film fut très bien reçu par le public ainsi que
les critiques. Pour preuve, avant de se faire détrôné par Moonlight en fin d’année, Don’t
think twice avait le record annuel du plus gros profit ramené au nombre de
projections pour un week-end d’ouverture.
Pour faire simple, on suit la vie
d’un groupe d’impro qui performe régulièrement dans une petite salle de théâtre
New-Yorkaise. Tous semblent heureux jusqu’à ce que des différends professionnels
viennent foutre la merde. Don’t think
twice fait partie de ces films vrais, de plus en plus rares à l’heure où le
divertissement abrutissant est roi. C’est un « beau » film, un film
où on ressent de manière presque palpable l’alchimie entre les personnages. Une
alchimie rendue possible par le très bon travail d’écriture sur les
personnages, qui sont dégrossis avec simplicité et honnêteté, et dont chaque
détail est travaillé, jusque dans les vêtements, accessoires primordiaux pour
accentuer la crédibilité d’un personnage.
Le film est qualifié, à juste
titre, de comédie-dramatique. En effet, de par le sujet traité,
l’improvisation, Don’t think twice
est par nature tourné vers la comédie avec des passages qui vous feront
probablement sourire, doucement mais surement. Mais au-delà de ça le film est
bien plus tourné vers le drame et les discordes latentes entre les différents
membres du groupe. Les éléments extérieurs, sortes de péripéties propres à
chaque protagoniste, sont également assez lourds de sens et de conséquences,
mais servent toujours joliment l’histoire.
Le film bénéficie d’un rythme
parfait, d’acteurs rondement bien menés et de personnages bien ficelés. C’est
une pure réussite qui se paye en plus le luxe d’une fin bien exécutée.
A voir !
4.5/5
Coucou,
RépondreSupprimerDon’t Think Twice est une comédie inhabituelle ! D’ailleurs, on y trouve des répliques super drôles et des personnages attachants. Toutefois, certains d’entre eux sont assez antipathiques et c’est énervant.