Aujourd'hui
il pleuvait, ma petite sœur tournait en rond et ma copine voulait
regarder un film tranquille. Après une petite réflexion, nous décidons
de revoir un bon vieux classique : Les aristochats. Un Disney à
mon âge, quelle idée saugrenue me direz-vous, mais c’est là que vous
vous méprenez. Les Disneys, j’entends par là les anciens (Roi Lion,
Robin des bois…), sont délectables et cela à tout âge.
Je n’étais pas un grand fan des Aristochats
étant petit. Son côté sombre, pluvieux et humanisé me rebutait et je
préférais les couleurs et la fraicheur d’un Roi Lion ou d’un Robin des
bois. C’est donc décidé à changer mon point de vue que je commence à
regarder le film.
Le
scénario est original et il est même dur pour un enfant en bas âge
(volonté d’éliminer quelqu’un pour toucher un héritage). L’histoire
d’amour est secondaire et c’est un bon point car elle ne vient pas
entacher le film. Comme souvent chez Disney, les dialogues sont bien
écrits et majoritairement destinés aux adultes avec certains jeux de
mots bien léchés. Les musiques sont elles aussi très bien interprétées,
et les paroles percutantes. La parenthèse jazzy dans ce Paris
d’avant-guerre est peut-être un peu anachronique mais elle est
brillante.
Ce
qui fait encore vibrer un adulte, c’est la personnification des
animaux. L’oie complètement bourré, l’histoire d’amour entre la haute
société et la banlieue, voilà autant de sujets propres aux humains
traités par Disney à travers les animaux.
On
assiste à un humour absurde à la Tom & Jerry plus destiné aux
enfants avec des personnages catapultés retombant 2h plus tard mais
aussi à un humour plus subtil avec les chiens et les jeunes chatons.
Dans Les aristochats, il y a de quoi faire plaisir aux enfants et aux adultes. C’est donc un film d’animation qui traverse et traversera les âges.
3.5/5
J'aime, mais ce n'est pas celui que je préfère. "Les 101 dalmatiens" tient selon moi la corde mais 4 étoiles est un très bon jugement. Tu pourra en lire si tu le veux ma critique et donner ton avis dans"Le Ciné de Gérard" sur le blog de "La Plume et l'Image".
RépondreSupprimer